Beaux-Arts

Prix de Dessin Pierre David Weill-Académie des beaux-arts 2025, exposition des lauréats

Trois lauréats, deux mentions pour cette édition 2025 : Amélie Royer 1er prix doté de 8000 €, Charles-Henry de Pimodan 2e prix doté de 4000 €, Gabriel Folli 3e prix doté de 2000€ et deux mentions : Jérémy Louvencourt et Thomas Decker. Les dessins de 23 autres candidats ont été sélectionnés pour participer à l’exposition qui est à découvrir jusqu’au 1er juin, Pavillon Comtesse de Caen. Elle s’inscrit dans la programmation du Salon du Dessin, du 26 au 31 mars au Palais Brongniart.

Hermine Videau Directrice de la communication et des prix rappelait l’originalité du prix avant de passer la parole à l’Académicien de la section gravure et dessin Emmanuel Guibert, membre du jury qui nous a présenté les travaux des lauréats.

L’Académicien Pierre David-Weill (1900-1975) a créé le prix en 1971 afin d’encourager de nouvelles générations d’artistes à la pratique du dessin. Son fils l’Académicien Michel David-Weill (1932-2022) a repris le flambeau en 1982. Les artistes qui concourent doivent avoir de moins de 40 ans, et pratiquer le dessin en utilisent ses techniques spécifiques : crayon, encre de Chine, fusain, plume, estompe, sanguine, stylo à bille. Le but faire émerger de nouveaux talents dans cette discipline artistique.

Discours de bienvenue du secrétaire perpétuel Laurent Petitgirard avec à ses côtés trois des membres du jury. Il a complimenté les lauréats et Amélie Royer pour son 1er prix.

L’Académie a reçu 162 dossiers. Le jury réunissait des membres de ses sections de peinture, sculpture, gravure et dessin, Pierre Collin (gravure), Philippe Garel (peinture), Emmanuel Guibert (dessin), Astrid de La Forest (gravure), Ernest Pignon-Ernest (peinture), Anne Poirier (sculpture) et Brigitte Terziev (sculpture).

Amélie Royer, devant un des trois dessins de la série :Effondrement

Amélie Royer, née en 1998, est diplômée de l’école Estienne en Gravure, et de la Haute Ecole des Arts du Rhin de Strasbourg en Peinture.
Elle présente Effondrement (fusain et crayon). Son travail met en évidence un mal être qui la conduit à chercher des espaces souterrains refuges, loin du bruit. Des espaces de liberté au cœur du silence, des espaces de création pour l’image à venir. Elles est guidée dans ces univers sombres vers la lumière qui « incarne un espoir, une présence presque mystique dans cette obscurité totale ». Elle présente trois dessins appartenant à une série de 14 paysages souterrains.

Charles-Henry de Pimodan devant Pluie où se déploie son alphabet

Charles Henri de Pimodan, né en 1985, dessinateur et peintre, il travaille entre Paris et la Bretagne. Il passe un bac scientifique, étudie le Droit, puis s’inscrit à l’école normale supérieure des Beaux-Arts de Paris. Il se forme à la gravure puis opte pour le dessin miniature et la peinture.

Ses personnages miniatures constituent un alphabet calligraphique où l’infiniment petit révèle l’immensité du rêve dans une profusion de détails.

« Ses dessins sont à la fois une célébration de l’imaginaire et une réflexion sur la place de l’individu dans une foule infinie ».

Gabriel Folli, rendre visibles les invisibles.

Gabriel Folli, né en 1990, il vit et travaille à Dijon. Diplômé de l’UFR des Arts-Université de Picardie Jules Vernes d’Amiens. Ses dessins explorent l’histoire passée et présente. Il unit expériences personnelles, et faits historiques à partir de documents trouvés sur internet et archivés.

Il présente cinq dessins au fusain et à l’encre de Chine diluée à l’eau sur papier qu’il a travaillé au doigt pour la série Splendeur et misère 2024-2025. La Grande Dépression, les années 1930, la faim et la misère, il en voit l’écho, une résonance au contact des démunis qu’il croise, jour après jour.

Thomas Julliot-Decker, retrouver les images, réunir les souvenirs.

Thomas Julliot-Decker, né en 1992, diplômé des Arts de la Sorbonne, agrégé d’arts plastiques, il est enseignant. Depuis 2023, il enseigne aux étudiants en licence de l’école des Arts de la Sorbonne. Il présente une série qui a ému ceux qui l’ont découverte « Souvenir d’un long silence ».  

Thomas Julliot-Decker, ouvrir la porte pour enfin voir derrière.

Un Grand-Père peintre copiste dont le travail est entouré de mystère avec cette porte close que l’enfant ne pouvait pas franchir pour le voir travailler, conserve sa part de mystère. Ses dessins au fusain reconstruisent ses souvenirs car il ne pouvait qu’admirer les tableaux une fois sur les murs de la maison.

Jérémy Louvencourt Les Eternelles #09, détails d’une graine.

Jérémy Louvencourt, né en 1989, diplômé en Arts appliqués de l’école des Arènes de Toulouse, il vit et travaille à Paris. En 2013, il présente ses premiers dessins sur L’infiniment grand ou l’infiniment petit. Il travaille comme un naturaliste et met en lumière la beauté et la diversité d’une forme microscopique ici la graine. Il rappelle « l’environnement existait avant l’homme, il perdurera sans doute après lui. »

Les voici tous réunis pour ces moments de partage :

De gauche à droite : Brigitte Terziev, Astrid de La Forest, Jérémy Louvencourt, Gabriel Folli, Amélie Royer, Charles-Henry de Pimodan, Thomas Julliot-Decker, Emmanuel Guibert, Laurent Petitgirard

Vous serez peut-être intéressés par le prix de 2023, ou encore celui de 2022. Remontons le temps jusqu’en 2017.

Commentaires

Laisser mon commentaire

Notre boutique en ligne

Boutique

Les libraires partenaires

Recherche