Beaux-Arts

Prix de Dessin Pierre David-Weill – Académie des beaux- arts 2022

 A découvrir, jusqu’au 1er mai, au Pavillon Comtesse de Caen de l’Académie des beaux-arts (Palais de l’Institut de France) une cinquantaine d’œuvres, des dessins de 3 lauréats, 2 mentions et 33 finalistes du Prix de dessin Pierre David-Weill. L’entrée est libre et gratuite.
(ci-dessus les lauréats et quelques académiciens membres du Jury, à gauche les graveurs, Erik Desmazières et la présidente de l’Académie Astrid de La Forest ; à droite le sculpteur et dessinateur Jean Anguera et le graveur Pierre Collin)

Les trois lauréats du prix de Dessin Pierre David-Weill 2022, Violaine Desportes (3e), Julien-Arnaud Corongiu (1er) et Solène Rigou (2e) réunis par Jean Anguera.

Créé en 1971 par Pierre David-Weill, alors membre de l’Académie des beaux-arts, il est activement soutenu depuis plus de quarante ans par son fils Michel David-Weill, lui-même aujourd’hui membre de l’Académie. Ce prix encourage la pratique du dessin auprès des nouvelles générations d’artistes. 
Le jury réunissait cette année : Jean Anguera, Pierre Collin, Erik Desmazières, Philippe Garel, Fabrice Hyber, Astrid de La Forest, Catherine Meurisse, Anne Poirier et Brigitte Terziev, membres des sections de peinture, sculpture- et gravure de l’Académie des beaux-arts. 

L’Académie des beaux-arts encourage la création artistique dans toutes ses formes d’expression par l’organisation de concours, l’attribution de prix qu’elle décerne chaque année, le financement de résidences d’artistes, l’octroi de subventions et veille à la défense du patrimoine culturel français.

Yann Kebbi mention pour la série « Julie »

Sur les 296 dossiers reçus 74 dossiers présélectionnés en ligne ont été examinés. Trois prix ont été attribués ainsi que deux mentions. Les dessins des 33 autres candidats sélectionnés par le jury sont également exposés. 

Vous découvrirez dès votre arrivée, dans la première salle, les réalisations des deux artistes qui ont reçu une mention : Eléonore Joubrel pour « « Restitution de promenades« … une série tirée de ses carnets d’observation ». Et  Yann Kebbi pour « Julie ». Il aime varier les techniques et les médiums (gravures, monotypes et dessins aux crayons de couleurs). 

Les gagnants ont été présentés par le sculpteur Jean Anguera

L’Académicien Jean Anguera présente le travail de Julien-Arnaud Corongiu (1er prix)

« La série de portraits exposée par Julien-Arnaud Corongiu (1er prix 8000 euros) aborde la question de l’identité et plus spécifiquement, la perte de celle-ci. Une notion présente ici par les gradations de plus en plus sombres et effacées des individus… L’uniforme questionne quant à lui le rapport à l’identité et son annulation…  » L’artiste peint, dessine il est aussi compositeur. Il utilise la peinture à l’huile, l’aquarelle, dessine à l’encre, au fusain pour exprimer les thèmes de l’identité́, l’exclusion, le déterminisme, l’asservissement. 

 Les dessins de  Solène Rigou (2eprix, 4000 euros) ont été réalisés à partir de photos trouvées dans la maison de sa grand-mère. « J’ai recadré les images pour n’en retenir qu’un détail… dit-elle » Elle a étudié les arts plastiques à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris dans les ateliers de Jean-Michel Alberola et Stéphane Calais. L’artiste aborde le dessin sur bois avec crayon de couleur et le graphite sur papier. 

Solène Rigou, nous la retrouverons lors de Drawing Now Art Fair en mai.

Le 3e prix (2000 euros) distingue Violaine Desportes. Agrégée d’arts plastiques depuis 2018, elle enseigne actuellement au collège Baudelaire à Roubaix. En qualité́ de professeur missionnée au FRAC de Dunkerque, elle conçoit des outils pédagogiques et anime des formations à destination des enseignants. Elle «met le récit en déroute » avec le titre « peut-être ». « Ces dessins sont conçus à l’aide de photographies prises par l’artiste dans son établissement scolaire et servant de base à la réalisation de dessins préparatoires. La série déroule une narration qui laisse volontairement le spectateur sur le seuil…  Il n’est pas question de dérouler une action ni d’enquêter sur un établissement scolaire en particulier. » 

Pour Violaine Desportes c’est « Peut-être« , une narration sans action ni enquête. Des photos prises dans un établissement scolaire.

Vous pourrez également découvrir le travail de : Yann Bagot, Sidonie Bilger, Julia Chaffois, Luis Chenche, María Chillón, Axel Coutaz, Paul Diemunsch, Luna Dubois, Quentin Dubois, Clémence Fonquernie, Sophie Graniou, William Jones, Charlotte Kraimps, Yasmine Lahjij, Ludovic Lalliat, Lucie Laluque, Jérémy Louvencourt, Céline Marin, Elvire Ménétrier, Bénédicte Muller, Lucas Ngo, Manon Pellan, Delphine Phan, Anaïs Prouzet, Victor Pus-Perchaud, Flora Rebull, Lucien Roux, Joséphine Sens, Zhang Songyuan, Léa Toutain, Billy Van Puyvelde, Cynthia Walsh et Nima Zaare Nahandi.  

Pavillon Comtesse de Caen de l’Académie des beaux-arts 27 quai de Conti, Paris Vie Du 24 mars au 1er mai 2022
Exposition ouverte du mardi au dimanche de 11h à 18h.
Entrée libre et gratuite

Commentaires

Laisser mon commentaire

Notre boutique en ligne

Boutique

Les libraires partenaires

Recherche