Association du patrimoine

Meaux fête les 105 ans de l’Armistice, les 12 ans du Musée et l’arrivée de 2 wagons

Le 11 novembre 1918 dans la clairière de Rethondes, dans la forêt de Compiègne était signé l’armistice. Le 11 novembre 2011, Jean-François Coppé, Maire de Meaux et président de la communauté d’agglomération du pays de Meaux inaugurait le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux.

Un des deux wagons affectés aux collections du Musée du Génie d’Angers présenté dans le parc du Musée, à Meaux (Doc. photo du Musée)

L’utilisation du chemin de fer et le rôle important joué par le rail durant la première guerre mondiale sera mis en avant pour les 105 ans de l’armistice, samedi 11 novembre 2023.

Ainsi parallèlement à la mise en place de deux wagons, utilisés pendant le 1er conflit mondial, qui viennent d’être restaurés et installés dans le parc, un à obus et un autre pour 40 hommes et 8 chevaux, un dispositif 3D les montrera dans le contexte historique accompagnés d’une mise en scène avec des personnages.

Carte postale envoyée durant la guerre

Autre moment fort de la journée, des comédiens proposeront une visite théâtralisée des collections au cœur de la scénographie originale et immersive qui fait la spécificité du Musée.

Une collection pour un Musée, l’histoire débute en 2004

En 2004, le collectionneur Jean-Pierre Verney rencontrait Jean-François Copé ce qui débouchera dès 2005 sur le projet de musée suivi de la création par l’architecte Christophe Lab du Musée de la Grande Guerre du pays de Meaux, en 2011.

Installé sur le territoire de la première bataille de la Marne, le Musée de la Grande Guerre témoigne sur ce qu’ont été les années 1914-1918 :

Au front avec les soldats, à l’arrière avec les familles. Les femmes séparées de leurs époux sont chargées de faire vivre le pays.

Une mise en scène en immersion
Costume d’infirmière

Une collection de 50 000 pièces

La collection comprenait des centaines d’uniformes de tous les pays belligérants, certains très rares, des pièces d’artillerie, des armes, des milliers d’estampes, des dessins, des affiches, des objets de la vie quotidienne du soldat dans les tranchées, des pièces d’artisanat de tranchées (douilles, briquets…).

Elle s’est enrichie depuis de nombreux dons des familles.

En 2021, une exposition fêtait 10 ans de dons. Ce costume d’infirmière est l’un d’eux.

A noter, une exposition est actuellement consacrée au rôle des infirmières depuis le mois d’avril dernier. Elle est à découvrir, jusqu’au 31 décembre 2023.

« Les collections du musée comportent plusieurs tenues ou éléments de tenues d’infirmières françaises et une seule britannique : cape, blouse, tablier, foulard et coiffure.

La majorité des pièces est identifiée, nous connaissons les noms des femmes qui les ont portées et quelques fois même une partie de leurs vécus pendant le conflit. »

La Liberté éplorée est de retour.

 La Liberté éplorée est de retour

Offerte par les Américains, financée par la souscription de 4 millions d’Américains, le monument américain de Frederick MacMonnies, a été restauré.

En Juin 2021, un violent orage avait fait tomber la tête de la statue et déplacé des pierres de son buste fait en pierres de Lorraine.

Elle avait été inaugurée en septembre 1932 au point ultime de l’avancement des soldats allemands. Et surplombe à nouveau le Musée.

Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi (fermeture le 1er mai et le 25 décembre et du 15 août au 1er septembre inclus). Tarif plein : 10€, www.museedelagrandeguerre.com

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