Beaux-Arts

Hommage de l’Académie des beaux-arts à ses membres associés étrangers  

Le secrétaire perpétuel de l’Académie des beaux-arts, Laurent Petitgirard nous réservait des surprises éblouissantes et des moments d’émotion intense pour cette soirée sous sa direction.

Depuis 1801, année de l’élection de Joseph Haydn, des artistes étrangers comptent parmi les membres de l’Académie des beaux-arts ; au nombre de 16, ils sont élus parmi des artistes ou personnalités étrangères contribuant par leur action à promouvoir la création artistique dans le monde d’illustres compositeurs ont été accueillis comme Antonio Salieri, Pietro Guglielmi, Giovanni Paisiello, Gioacchino Rossini, Niccolò Zingarelli, Saverio Mercadante, Johannes Brahms, Giuseppe Verdi, Ignacy Paderewski, Arthur Honegger, Dmitri Chostakovitch, Benjamin Britten, Witold Lutoslawski, György Ligeti et en 2022 Kaija Saariaho.

Dans le public, l’architecte de l’auditorium Marc Barani, élu membre de l’Académie en 2018.

Le mercredi 24 mai 2023, dans l’auditorium André et Liliane Bettencourt du Palais de l’Institut de France au programme du concert préparé par l’Académie des beaux-arts, des œuvres de Verdi, Chostakovitch et Brahms, trois compositeurs membres associés étrangers de la Compagnie.

Le concert sera retransmis sur Radio Classique, le 18 juin à 21 heures.

A l’occasion de cette belle soirée, l’orchestre Colonne qui fête ses 150 ans était sous la direction du secrétaire perpétuel de l’Académie des beaux-arts Laurent Petitgirard. Il en a été le directeur musical de 2005 à 2018.

Les derniers préparatifs , côté violons

Giuseppe Verdi : Ouverture de La Force du Destin

Le concert débutait avec l’Ouverture de La Force du Destin.

La soirée a débuté avec l’Ouverture de La Force du Destin (1862) du compositeur italien Giuseppe Verdi (1813-1901).

II avait été élu en 1864, au fauteuil n°3 précédemment occupé par le compositeur allemand Jacob Meyerbeer.

Cette commande du Grand Théâtre Impérial, a été créée à Saint-Pétersbourg d’après un drame d’Angel de Saavedra.

En 1869, à la Scala de Milan, Verdi modifiera l’argument et ajoutera l’ouverture qui a résonné avec force.

L’instrument qui amplifie la Force du morceau, la grosse caisse.

Dmitri Chostakovitch, Concerto n°1 en mi-bémol majeur

Dmitri Chostakovitch
Le virtuose Henri Demarquette

Concerto n°1 en mi bémol majeur, Opus 107 pour violoncelle et orchestre de Dmitri Chostakovitch (1906-1975).

Il a été élu en novembre 1974, au fauteuil n°1 qui avait été occupé par le roi de Suède Gustave VI

Ce concerto pour violoncelle, créé en 1959, a été écrit pour son ami Rostropovitch.

Considéré comme un des plus difficiles à interpréter pour un violoncelliste, un virtuose était requis, Henri Demarquette qui nous a ébloui.

Il a, ensuite après des applaudissements enthousiastes, joué une suite de Bach pour le secrétaire perpétuel qui a pu s’installer dans le public et savourer l’instant.

Son instrument est un violoncelle de Goffre Cappa de 1700.
Un corniste qui avait une partie complexe à jouer,
en réponse au violoncelle.

Le Concerto est inspiré de la Symphonie concertante pour violoncelle de Prokofiev.

En quatre mouvements Allegretto – Moderato – Cadenza – Finale : allegro con moto.

La liste des instruments de l’orchestre pour cette œuvre met en évidence :

La présence nécessaire de deux flutistes dont un ou une jouant du piccolo

Un cor qui jouera un rôle important

Ainsi qu’un celesta, un instrument qui a des allures de piano mais qui appartient à la famille des percussions.

Un moment de partage et d’émotion

Johannes Brahms, Symphonie n°2 en ré majeur

Johannes Brahms

Il sera l’ami de Franz Liszt, des Schumann Robert et Clara qui admirent le pianiste.

Tension extrême pour tout l’orchestre

La symphonie a été composée pendant l’été 1877 dans les Alpes autrichiennes, en quatre mouvements : Allegro non troppo – Adagio non troppo – Allegretto grazioso (quasi andantino) – Allegro conspirita. Elle a été jouée à Vienne.

Le salut du chef d’orchestre, salut les uns après les autres les groupes de musiciens, ici les cornistes
Francis Girod aimait Brahms.

Le secrétaire perpétuel nous a offert pour conclure ce concert exceptionnel, un morceau ayant accompagné une séquence d’un film de l’Académicien Francis Girod, décédé en 2006. Le réalisateur avait répondu à la question du compositeur : « aimez-vous Brahms ? »

Laurent Petitgirard avait prononcé le 17 décembre 2003, le discours de réception du réalisateur sous la coupole. (A retrouver sur le site de l’Académie)

Depuis 2019, le cycle des « Concerts d’un fauteuil » de la section de composition de l’Académie des beaux-arts, nous a donné à entendre 6 concerts, un septième est en préparation ainsi qu’un concert des compositeurs, membres associés étrangers italiens que prépare William Christie avec son ensemble Les Arts Florissants, pour octobre 2024.

Remerciements à l’orchestre en la personne du premier violon Pierre Hamel
Remerciements au public

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