Livres et chroniques sur Paris

A Montmartre, rue Poulbot, Dali Paris propose une nouvelle scénographie

Le vendredi 13 avril, l’espace Dali, 11 rue Poulbot à deux pas de la place du Tertre est devenu Dali Paris. Après quatre mois de travaux, il ouvrait ses portes sur un tout nouvel espace dédié et habité par l’esprit du Catalan Salvador Dali. Comme nous, vous découvrirez de tout un peu, bestiaire, sexe, numérologie, littérature, religion, oeufs, tiroirs, sans oublier Gala et même Picasso, si le portrait n’a pas encore été vendu.

La rencontre de l’architecte et scénographe Adeline Rispal avec le galeriste, éditeur et collectionneur Beniamino Levi, le jour de l’inauguration

Le maître d’oeuvre de cette métamorphose est le studio d’Adeline Rispal. Les plafonds ont été repoussés, les piliers sont devenus des séparations mobiles, remplacés par des cimaises tournantes (études techniques de Parica international, Montreuil). Le lieu est désormais totalement modulable. Les éclairages de Telemoy (Londres) modèlent les œuvres maîtresses. L’identité visuelle et la signalétique sont de Guillaume Chéreau.

Au premier plan des sculptures en pâte de verre qui ont été réalisées avec Jacques Daum à partir de 1968.

Au sein de l’exposition, ce sont plus de 300 œuvres qui sont réunies, meubles, tableaux, objets, gravures et sculptures. Les techniques mises en œuvre par l’artiste, comme la rencontre avec Jacques Daum et son expérience de la pâte de verre est expliquée ici, mais cette nouvelle approche ne se veut pas prisonnière d’une scénographie.

Rappelons que cette collection privée a été rassemblée à partir des années 1970 par Beniamino Levi

. « Il a acquis progressivement les droits d’édition de 29 images extraites de certains des plus célèbres tableaux de l’artiste…  Ces droits lui confèrent la possibilité de réaliser des sculptures en bronze, d’après des maquettes conçues par l’artiste. »

Alex Doppia, directeur de Dali Paris, présente Alice au Pays des Merveilles, un des personnages littéraires préférés de l’artiste. «L’image d’une cloche sonnant dans un campanile lui a inspiré la fragile silhouette d’Alice à la corde à sauter. »

Les sculptures sont au cœur de la collection réunie par Beniamino Levi. Alex Doppia veille et dirige avec passion ce lieu unique consacré à l’œuvre de Dali en France, à la fois salle d’exposition et galerie. « Nous ouvrons l’espace aux artistes qui veulent dialoguer avec l’oeuvre de Dali, comme l’a fait Joann Sfar l’an passé. »

 

On voit sur la droite, l’hommage à Terpsichore et derrière la Vénus de Milo. Cette sculpture fait partie de la mythologie personnelle de l’artiste.

De la technique de la cire perdue sont nées les sculptures en bronze, de l’Éléphant spatial à la Persistance de la mémoire, aux montres molles.

 En 1956, sur la place Jean-Baptiste Clément, à Montmartre, Dali réalise en direct sa première estampe de la série Don Quichotte, série exposée ici. Ces lithographies datent de 1957.

 

Comme son père Robert Descharnes  photographe et secrétaire particulier de Dali, Nicolas Descharnes est un expert de l’oeuvre de l’artiste.

La partie galerie, au sein de Dali Paris, offre à la vente une sélection de pièces originales, des œuvres graphiques, huiles sur toiles, gravures, dessins et aquarelles ainsi que des sculptures.

L’expert Nicolas Descharnes veille sur l’authentification des oeuvres et poursuit sa chasse aux faux de l’artiste surréaliste qui apparaissent régulièrement sur le marché.

Les 19 sculptures de « La Dalí Sculpture Collection matérialisent des thèmes et motifs iconiques de Salvador Dalí. Fondues grâce à la technique millénaire de la cire perdue, chaque sculpture est en édition limitée, numérotée et authentifiée par un certificat officiel ainsi qu’un certificat de fonderie. »

Ouvert tous les jours de 10h à 18h. Plein tarif : 12 euros ; tarif réduit et -26 ans : 9 euros ; gratuit pour enfant de -8 ans accompagné d’un parent. L’audioguide en 8 langues : 3 euros.

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