

La Chambre Syndicale de l’Estampe, du Dessin et du Tableau (CSEDT) sous l’impulsion de Christian Collin, le président et Nathalie Béraud, responsable de la communication présente Paris Print Fair.
Le salon réunit une vingtaine de galeries et invite l’association Les Amateurs d’Estampe, du 19 au 22 mai 2022 (ouverture à 11h), au Réfectoire du Couvent des Cordeliers, rue de l’Ecole de médecine (Paris 6e).
L’Estampe sous toutes ses formes
Des techniques variées y sont donc à l’honneur.
Parmi les galeries spécialisées nous avons noté la présence de L’Estampe (Strasbourg, 67) qui pratique l’aquagravure et travaille avec des artistes comme Erro ou Di Rosa.

La journaliste graphique Caroline Bouyer, spécialiste du paysage urbain, des quartiers de Paris en pleine mutation présente la série « Entrée et sortie du périphérique », 2020. Elle s’inscrit dans le prolongement de son catalogue d’artiste, sur lequel nous reviendrons, Extra Muros, édité par Nathalie Béraud, en coédition avec le musée de Gravelines. L’artiste pratique la gravure au carborundum, dans son atelier de Ménilmontant.

Les marchands parisiens sont bien représentés avec Libretis (rue Raymond Losserand), la Galerie Martinez D (rue de Chateaudun et rue de l’Echaudé), Galerie Sagot Le Garrec (rue de Buci, fondée en 1881), Galerie Xavier Seydoux (rue Jacob), Galerie Christian Collin (rue Rameau) ou encore la Galerie Arenthon (quai Malaquais, l’ancienne bouquinerie de l’Institut), la Galerie Documents 15 (rue de l’Echaudé), Le Coin des Arts (rue de l’Echaudé et rue de Turenne).

Stoney Road Press de Dublin, nous a séduits avec le livre d’artiste de Dorothy Cross qui vivait dans le Connemara. Elle avait choisi d’utiliser une gravure ancienne et d’unir chaque élément isolé des personnages (une oreille, une main…) avec des photos de la mer sans cesse recommencée.
Venu d’Autriche, Andreas Wurzner directeur de la Galerie bei der Oper (Vienne) met l’accent sur une sélection d’estampes japonaises. Un mariage breton de Carl Moser attire les regards et fait le lien avec son voisin breton, la Galerie Stéphane Brugal de Pont L’abbé (29), expert de l’œuvre d’André Dauchez.
M.F. Tonninelli Monaco Art Moderne présente des contemporains. Du côté des londoniens, Emanuel Von Baeyer comme Frederic Mulder qui travaille avec les musées avaient répondus présents. Ce dernier est reconnu comme marchand de Picasso et d’Edvard Munch. Il est membre de l’International Fine Print Dealers Association comme Jurjens Fine Art d’Amsterdam. N’oublions pas venu de Barcelone Palau Antiguitats.

Sur le stand de l’association Les Amateurs d’Estampes, à la jonction des deux allées du salon, le secrétaire Gérard Jouhet, et le trésorier Philippe Altmeyer présentent avec passion les diverses œuvres sorties des collections des membres pour le plaisir des visiteurs. Le président Joseph de Colbert dans les allées, d’un stand à l’autre, pendant ce temps fait le lien avec les marchands présents.


Le salon est suivi de près par les trois membres de la section Gravure de l’Académie des beaux-arts, Pierre Collin, Erik Desmazières et la présidente Astrid de la Forêt. Ils sont représentés par la Galerie Documents 15, éditrice du catalogue raisonné des estampes d’Astrid de La Forêt et de l’ouvrage Dans l’atelier d’Erik Desmazières, dessins et gravures représentant l’atelier du taille-douce René Tazé.
Du 10 au 12 juin, rendez-vous dans le même lieu, pour le salon des Avant-Gardes du XXe siècle

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