Tableau commandé pour l’Hôtel de ville de Paris, à Robert Lefèvre, 1809.
Les amoureux de Paris ont rendez-vous au Musée de l’Histoire de Paris, au musée Carnavalet, 16 rue des Francs-Bourgeois (métro Saint-Paul).
Jusqu’au 30 août 2015, on y découvre une exposition totalement inédite, sur les transformations de la Capitale réalisées par Bonaparte consul puis Napoléon Bonaparte Empereur des Français.
Architecture, décoration, portraits, monnaies et médailles, gravures, peintures, maquettes, le Paris de Napoléon s’éclaire d’un jour nouveau grâce à de nombreux documents inédits, des objets témoins des moments clefs de sa carrière et du faste de l’Empire, et témoigne de la passion de Napoléon pour sa Capitale.
Bronze de Napoléon pour le Musée du Louvre rebaptisé en 1803, dix ans après sa création : Musée Napoléon. Il le restera jusqu’en 1814.
Habit officiel de Grand Maréchal du Palais du général Bertrand et habit de cour du 1er Empire, Grand Maréchal du Palais du général Duroc.
Traîne de Mme Béranger.
Au-delà d’Austerlitz et de Waterloo, des campagnes d’Egypte, d’Italie et de Russie, le premier consul devenu empereur a démontré qu’il était un chef de guerre mais aussi un édile impliqué dans la vie de sa Cité. Il a structuré la vie civile avec le Code Civil, la vie administrative avec la nomination d’un préfet de la Seine, d’un préfet de Police et d’un conseil général de la Seine.
Détail de la maquette du Pont des arts, inauguré en 1804. Premier pont métallique de Paris, « ses arches étaient réalisées en fonte de fer en reprenant le principe d’une charpente en bois mais avec plus de transparence et de légèreté. »
Il a instauré la numérotation des rues, fait construire de nouveaux ponts, notamment le pont des arts, premier pont métallique de Paris.
Il a amélioré la qualité de vie des Parisiens, avec de nouveaux équipements. Pour l’approvisionnement en eau, de nombreuses fontaines ont été implantées et le canal de l’Ourcq percé.
Tracé du canal de l’Ourcq.
Il a fait édifier de nouveaux abattoirs, des halles, des marchés couverts, mais aussi… des prisons et des cimetières hors de Paris.
L’Empire s’est inspiré de la Rome antique mais aussi de Charlemagne avec pour symboles l’aigle, les abeilles et les lauriers des Césars.
Trône de Napoléon, réalisé par l’ébéniste François-Honoré-Georges Jacob Desmalter (1804), d’après des dessins de Percier & Fontaine pour la nouvelle salle du trône des Tuileries, trône du sacre. De forme ronde son décor héraldique comprend : le N, l’aigle, le collier de la légion d’honneur et les abeilles.
On retrouve l’aigle sur tous les signes du pouvoir.
Napoléon et sa cour se sont installés aux Tuileries. Ses architectes officiels Charles Percier et Pierre François Léonard Fontaine ont ainsi réalisé la Malmaison, les nouveaux aménagements des Tuileries et du Louvre ainsi que l’ouverture de la rue de Rivoli,- entre la Concorde et la place de la Colonnade-, ainsi que l’arc de triomphe du Carrousel. Ce sont eux aussi qui ont travaillé sur le grand projet de palais du roi de Rome, à l’emplacement du Trocadéro.
Au centre, la colonne Vendôme qui a remplacé la statue équestre de Louis XIV détruite sous la Révolution et de chaque côté le projet de la fontaine à l’éléphant pour la place de la Bastille.
Ce projet ainsi que d’autres comme la fontaine à l’éléphant pour la place de la Bastille n’ont pas vu le jour. Mais, Paris garde le souvenir de cette époque et des nouvelles perspectives alors ouvertes. Ainsi de la place de la Concorde en nous tournant vers chacun des points cardinaux, nous pouvons voir, aujourd’hui encore, un monument napoléonien, à L’ouest : l’Arc de triomphe de l’Etoile, au Sud : l’Assemblée Nationale, à l’Est : l’Arc de triomphe du Carrousel dans le jardin des Tuileries et au Nord : la Madeleine.
Photos et vidéo : Dominique Germond
Production : Les Nautes de Paris
Charlotte Duvette devant la maquette de la rue de Rivoli. Un jeu de construction…
Charlotte Duvette, commissaire associée nous parle de l’ouverture de la rue de Rivoli.
