Livres et chroniques sur Paris

Bibliomania retient la Nuit à Paris pour cette nouvelle édition

Partition de la chanson du film Rififi

Le salon du livre, des papiers anciens et objets de collection, Bibliomania, est de retour à l’espace Champerret, Paris 17e, du 16 au 20 octobre 2019, de 11h à 19h. A noter, le salon fermera dimanche 20 octobre à 18h.

Le salon ne joue pas les nocturnes, mais il nous propose cette année comme thématique Paris By Night une notion qui parle toujours aux visiteurs étrangers. Paris la nuit un sujet prometteur pour ce salon empreint de la nostalgie d’une période qui semble révolue. 

Carte postale

Nous remontons le temps, à chacun ses motivations et ses rencontres avec le marchand qui répondra à ses attentes de chercheur, collectionneur et/ou de curieux.
Liste des exposants sur le site du salon : http://www.bibliomania.paris/

Affiche : Serge Gainsbourg, un oiseau de nuit

 On peut y rencontrer un Pélican Noir, un Bon Bougre, un Cosmographe et, attention, un Arnaqueur qui ne doit pas nous faire oublier qu’il faut toujours connaître l’Art et la Manière.

Photo : Nuit de fête à l’approche de Noël

On s’y rend à la recherche de documents rares, peu connus sur des sujets qui peuvent être joyeux, sulfureux mais aussi graves et mystérieux. On y traque de l’inédit… des récits qui nous plongent dans des périodes particulières de l’Histoire comme les toutes premières éditions des Nuits parisiennes de la Révolution française racontées par le célèbre hibou nocturne, Rétif de La Bretonne. 

Photo : La rue de la Gaité
Carte postale : C’était le caveau des Innocents (Paris 1er)

La nuit est un moment privilégié où se noue les intrigues policières, s’échafaudent des plans de toutes sortes, où l’esprit se libère et développe une philosophie de la fête. Hemingway le proclamait, le vivait et l’écrivait « Paris est une fête »

 Le visiteur trouvera sur place des photos peu connues de lieux où l’on vit et vivait la nuit, des cabarets, des salles de spectacles. Des spectateurs prestigieux ou anonymes, des animateurs, des personnalités réunies en compagnie, en société ou club privés, des artistes qui comme Boris Vian ont fait la renommée de notre Paris By Night, des Etats-Unis jusqu’au Japon.

Carte postale : Zizi Jeanmaire au Casino de Paris

N’oublions pas nos meneuses de revues Joséphine Baker, Zizi Jeanmaire, la Miss, Line Renaud et avant elles les danseuses du cancan. 

Partition : Les Noctambules, vus par Faria

Les Nautes de Paris, c’est à dire nous, nous aimons retrouver sur le stand du Temps des chansons des petits formats, ces partitions de chansons interprétées dans les rues par des chanteurs à leurs débuts comme Edith Piaf. Ces succès sont de courtes saynètes dont certaines ont été illustrées par Toulouse-Lautrec, Poulbot, Pousthomis, Gaston Girval, Donjean, Butscha, Faria, Grassiant, Jobbe-Duval, Würth…

Timbres postaux deux légendes des nuits parisiennes : Miles Davis (photo : David Gahr) et Edith Piaf (photo : studio Harcourt)

Nous retrouvons toujours avec beaucoup de plaisir nos amis libraires du Bois d’Encre qui font voyager nos livres de Rallye-Balade toute l’année comme notre titre Paris, d’une chanson à l’autre qui évoque Paris la nuit, de Montmartre au Palais Royal.

Certains traqueront des histoires sordides, des faits divers sanglants, le côté sombre des nuits de Paris dont journaux et revues ont fait leurs choux gras à l’époque. 

Carte postale : les enseignes de la rue Pigalle

Les cartes postales sont, elles aussi, recherchées peut-être moins que par le passé, mais elles sont de précieux témoins envoyées pour dire « nous y étions, cette nuit là ». Elles sont collectionnées par rapport à des lieux ou liées à des programmes de spectacles avec des cartes photos dédicacées ou tout simplement des autographes pour les plus accros.

Carte postale : la Coupole et son dancing

Les bistrots ouverts la nuit ont eu leur heure de gloire à l’époque où les fêtards se retrouvaient à Montmartre au XIXe siècle puis à Montparnasse et Saint-Germain pendant et après la seconde guerre mondiale pour vivre les fêtes débridées qui y étaient données. 

Carte postale : le théâtre du Vaudeville au début du XXe siècle

De la Terre à la Plume voici un nom qui évoque l’ami Pierrot. Il aurait plu à nos existentialistes. Une Bonne soupe et aux livres aurait convaincu les surréalistes. Un intitulé en adéquation avec la thématique, bien que subsiste une interrogation :  » mange-t-on de la soupe la nuit à Paris ? « 

Disque du cabaret de Michou : Les Fricoteuses

Nuits de plaisir, de séduction, soirées très privées qui ont inspirées de tous temps dessinateurs, peintres, illustrateurs avec des nus sexys qui démontrent que la notion d’esthétique a changé au fil du temps, à vérifier par le texte et l’image sur le stand des Larmes d’Eros.

Documents: Les Nautes de Paris, nous sommes partenaires de Bibliomania

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