Droit et justice

Le Musée du Barreau de Paris présente :  » Les Avocats et la Grande Guerre « 

A découvrir du 4 octobre au 31 décembre 2018

 

 

Le Barreau de Paris s’inscrivant dans la démarche nationale de commémoration de la Grande Guerre réalise, depuis 2015, un musée virtuel qui raconte l’histoire des avocats et de l’Ordre durant le conflit mondial de 1914-1918 (http://memoire.avocatparis.org/).

En complément, du 4 octobre au 31 décembre 2018, le Musée présente pour la commémoration de l’Armistice du 11 novembre 1918, l’exposition Les Avocats et la Grande Guerre.

Trois membres du groupe 14 en compagnie sur la gauche du bâtonnier Marie-Aimée Peyron, du président des Combattants du Palais Emmanuel Escard de Romanovsky et à droite du vice-bâtonnier Basile Ader.

Composé d’avocats et de non avocats, un groupe de 8 personnes, piloté par le Musée, a préparé puis rédigé les biographies des avocats combattants s’appuyant sur leurs dossiers d’inscription à l’Ordre des avocats conservés par le Musée et sur de multiples sources extérieures.

Sur 2 550 avocats que comptait le Barreau de Paris en 1914, la moitié (soit 1 275 avocats) a été mobilisée et 232 d’entre eux, soit plus de 10%, sont morts pour la France entre le 10 août 1914 et le 9 novembre 1918.

Extrait du panneau qui réunit les membres de l’Ordre décédés en 1917.

Le premier avocat décédé est Abel Gendarme de Bevotte, du 102régiment d’infanterie, mobilisé le 2 août 1914. Le 10 août, il est frappé d’une salve de mitraillette à Billy-sous-Mangiennes (Meuse), à une dizaine de kilomètres de Verdun. Il avait 23 ans.

Marie-Aimée Peyron en compagnie des conservateurs du Musée du Barreau, François Gibault conservateur honoraire et Emmanuel Pierrat conservateur depuis 2013.

Le Musée du Barreau présente des documents issus de ses archives, mais aussi prêtés par des familles, des membres de l’association des Combattants du Barreau. L’exposition témoigne du rôle des avocats et de l’Ordre durant ce conflit.

Cindy Geraci directrice du Musée du Barreau de Paris

Préparée par la directrice du Musée Cindy Geraci, sous l’égide du Conservateur, Emmanuel Pierrat sous l’œil avisé d’Emmanuel Escard De Romanovsky, président des Combattants du Palais, cette présentation répond aux questions suivantes :

Qui étaient ces avocats ? Comment le Barreau de Paris s’est-il organisé durant le conflit ? Quel rôle a-t-il joué dans les relations diplomatiques ? Quels furent les grands procès de la guerre ?

Les vitrines réunissent de nombreux documents et quelques objets comme ce casque et la décoration de ce membre du Barreau.

A travers des lettres, des cartes militaires, des photographies, des articles de journaux, des notes de plaidoiries, une partition de Maurice Garçon Les Tourneuses d’Obus, écrite sous le pseudonyme de J. Mauris, sur une musique de Vincent Scotto, ainsi que des objets : pièces de costumes, Képi, bicorne, casque, jumelles, obus, le Musée du Barreau retrace le parcours des avocats combattants, morts pour la France ou non, présente les procès d’époque (Bolo Pacha, Joseph Caillaux, Louis Malvy, Bonnet rouge etc.) et raconte l’histoire des Avocats durant le conflit de 1914-1918.

Rappelons que la mention « Mort pour la France » a été créée par la loi du 2 juillet 1915. Elle a été rétrospectivement applicable à partir du 2 août 1914. Elle devait être inscrite sur l’acte de décès et le défunt avait droit à une sépulture perpétuelle aux frais de l’Etat. La croix de guerre a été créée en avril 1915.

Extrait du panneau réunissant des fiches de citations

Le musée du Barreau de Paris, 25 rue du Jour, près de l’église Saint-Eustache est ouvert les samedis et dimanches de 14h à 17h

Tarif: 12 euros ; Tarif réduit (sur justificatifs) : 6 euros. Etudiant, demandeur d’emploi, personne handicapée et son accompagnant, moins de 18 ans, personnel de justice, personnel de police, membre de la magistrature, avocats hors barreau parisien.
L’entrée est gratuite pour les moins de 12 ans ; les avocats au Barreau de Paris avec un accompagnant ; les étudiants de l’Ecole Française du Barreau avec un accompagnant ; les détenteurs de la carte ICOM (organisation internationale des musées et des professionnels de musées) ; les journalistes.

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