Du 27 avril au 22 mai 2019, les Montrougiens accueillent les visiteurs du 64eSalon installé au Beffroi. 52 artistes, des jeunes talents, s’exposent sans limite.
Auparavant, devant la Mairie, vous pourrez découvrir la deuxième édition des Regards du Grand Paris.
Six photographes ont ainsi travaillé à partir de l’idée de traduction et de déplacement autour du thème « Translation : vers le même ou vers l’autre ». La ville contemporaine fonctionne différemment, possède de nouveaux modes de circulations. Et la nature dans tout ça?
Le 64e Salon et ses 52 artistes
Les co-directeurs artistiques du Salon, Ami Barak et Marie Gautier avec le comité de sélection ont choisi de jouer pour cette édition dans les grandes dimensions dans le fonds et la forme. Chaque artiste s’est totalement approprié un espace au sein de l’un des territoires non cloisonnés et définis par le scénographe Vincent Le Bourdou.
Ainsi du côté du laboratoire des contre-pouvoirs, les sculptures de Nefeli Papadimouli sont portables et peuvent être activées par les visiteurs. Elles favorisent des gestes relationnels à effectuer par deux. Alexandra Riss avec Hippocampenous ouvre l’armoire familiale qui contient ses souvenirs d’enfance, 26 objets fragmentés, broyés, réduits en poussières qui constituent sa matériauthèque.
La réalité rattrapée par le réel : Marine Wallon entre réel et imaginaire, peint des fragments de vie et de nature dans l’urgence avec toutes sortes d’outils. Elle capture son sujet à l’écran, notamment des images destinées aux touristes et les restituent, les modèlent, les sculptent en se déconnectant de l’original comme sa falaise aux mille couleurs qui évoquent les grands espaces américains, baptisée Bonenza (190x240cm). Face à cette toile, sur le mur opposé un homme est parvenu au sommet de la falaise. Sa peinture est un espace expérimental sans repenti sur lequel elle se penche une fois le travail achevé pour en retrouver ses gestes proches de la rature.
Eva Medin est une sorte de cosmonaute, une gardienne de la planète. Elle nous alerte et nous entraîne sur ses pas à la découverte de désastres environnementaux, avec au premier plan celui des débris spatiaux d’Orbital Drama.
La forme contenue ou le contenu impliqué : Amandine Guruceaga, Révélation Emerige 2019, en résidence LVMH métiers d’art en 2017, au sein de la tannerie espagnole Riba Guixa spécialisée dans le cuir d’agneau entrefin, elle a exploré les possibilités offertes par le cuir qui est devenu le matériau de ses sculptures. Elle joue sur la transparence, unit peau, acier, résine et rétroéclairage.
Rosanna Lefeuvre explore la représentation de la femme dans l’art avec la photographie et des impressions à chaud sur tissage Jacquard. Arthur Hoffner aime le bruit apaisant de l’eau, et l’interrogation qui accompagne ses créations d’où vient l’eau ? Où va-t-elle ? Alors il crée et recrée sans cesse de nouvelles fontaines. Au-delà de l’éponge qui absorbe cette eau et des tuyaux de cuivre, le marbre ou le grès peuvent être utilisés pour ses fontaines comme celles qu’il avait mises en scène à la villa Noailles (Hyères).
Le maire Etienne Lengereau a annoncé « un appel à projets auprès d’une large sélection d’artistes qui sont passés par le Salon afin de proposer un ou plusieurs projets artistiques au cœur même de la ville. » A suivre
Voici la présentation de leur travail par Arthur Hoffner, Amandine Guruceaga et Marine Wallon: