Humour grinçant, jamais embarrassé pour parler sexe où politique, Jean-Pierre Mocky était à nos yeux le dernier anarchiste du cinéma.
Il est décédé chez lui, le 8 août 2019. Il était né en 1933.
Nous avions vu un drôle de Paroissien (1963).
Nous avons découvert le cinéaste et l’acteur en 1970 avec Solo sur la musique de Georges Moustaki, puis l’Albatros (1972) musique de Léo Ferré, Un linceul n’a pas de poche 1974 et sa célèbre Dollane mélodie, musique de Paul de Senneville et Olivier Toussaint interprétée par Jean-Claude Borelli.
Nous sommes devenus accros et avons suivi ses autres films, même si nous ne les avons pas tous vus.
Les Nautes de Paris l’ont rencontré, en 2016, à la médiathèque Françoise Sagan à l’occasion de l’exposition consacrée à Jean-Pierre Mocky pour les soixante ans du Cinéma Le Brady du boulevard de Strasbourg.
Jean-Pierre Mocky refusant de voir disparaître cette salle mythique des films d’horreur et d’épouvante l’avait reprise, en 1994.
Devenu le Brady l’Albatros, la salle a été vendue à Fabien Houet. Le nouveau propriétaire lui a succédé en s’inscrivant dans la continuation.
A noter, la cinémathèque de Toulouse est dépositaire des archives du Brady.
2011, Jean-Pierre Mocky passait de la rive droite à la rive gauche et reprenait le cinéma l’Action Ecoles (Paris 5e) rebaptisé le Desperado, 23 rue des Ecoles.
Elève de Louis Jouvet
il a eu son premier rôle dans un film de Georges Lampin, Le Paradis des pilotes perdus en 1948.
En Italie en 1954, il a été stagiaire de Visconti sur le tournage de Senso et de Fellini pour la Strada.
Nous ne retracerons pas ici sa vie, son œuvre et ses coups de gueule…
Monsieur Mocky vous allez nous manquer!
Pingback: Libraires parisiens proposant les livres des Nautes de Paris | Nautes de Paris