Beaux-Arts

Jean Lurçat, Beaux Arts magazine présente sa Maison-Atelier

Une synthèse qui présente l’artiste, sa maison, son univers, des œuvres emblématiques mais aussi le travail novateur de l’architecte.

La Maison-Atelier Jean Lurçat (photo Au fil du temps, ci-dessus de Dominique Germond) a été construite, de 1924 à 1925, sur un petit terrain vague où avait été cultivés des pommiers, non loin du Parc Montsouris dans le 14e arrondissement de Paris. Sa restauration (2021-2025) a été conduite par l’architecte Jean-Michel Wilmotte de l’Académie des beaux-arts. Simone Lurçat la veuve de l’artiste et Académicien, avait confié la gestion de la maison avec tout ce qu’elle contenait à l’Académie des beaux-arts  » Afin d’entretenir et partager un legs exceptionnel  » ce qu’a rappelé le secrétaire perpétuel Laurent Petitgirard.

Les travaux étant achevés, l’Académie y a ouvert, cette année, un centre de documentation et d’archives. A l’angle de la Villa Seurat et de la rue de la Tombe-Issoire, on trouve la librairie de la Maison-Atelier, depuis fin 2024.

 Son frère André Lurçat jeune architecte, diplômé des beaux-arts en 1923, a acquis le terrain à un prix modeste. Les terrains étaient là moins chers qu’à Montparnasse. La Villa Seurat va progressivement prendre forme. Il y bâtit 8 maisons d’artistes, sans plan général au grès des acquisitions et commence par celle de son frère y faisant, par la suite, des modifications à sa demande. Auguste Perret y construira l’atelier de Chana Orloff. Le Corbusier, en 1924, avenue Reille, a construit l’Atelier d’Amédé Ozenfant utilisant lui aussi le béton armé qui leur offre plus de liberté.

On parle en 1927 du « triomphe du ciment armé ». Le béton y fait ses preuves. Le mouvement moderne intègre du mobilier-immeuble. Les bâtiments sont blancs à l’extérieur et polychrome à l’intérieur. ils jouent sur les perspectives, la lumière… Un univers à découvrir…

A retrouver dans la maison, la tapisserie de Jean Lurçat « L’Oiseau de Fer qui dit le vent ». Le texte de Louis Aragon a été écrit pendant la guerre tout spécialement pour Jean Lurçat le résistant, qui aimait le symbole du Coq Oiseau de France. Il a été tissé en 1943 au format 155x240cm (atelier Tabard, Aubusson). Don du Docteur et de Mme Léon Crivain. (Photo Dominique Germond, lors de la réouverture de la maison-atelier en juin 2025)

Pour les 100 ans de la Maison-Atelier de Jean Lurçat et de sa restauration nous retrouvons l’esthétique moderniste de ce lieu de vie artistique, son atelier, son quotidien, ses meubles, des peintures, des tapisseries, des céramiques, des livres, son costume et son épée d’Académicien.
Beaux Arts édition a publié un hors-série qui donne envie de se rendre sur place (66 pages au format 22×28,5 cm; prix: 12 euros).

La Maison est ouverte les vendredis et samedis sur inscription pour des visites commentées à des groupes de 18 personnes (45 minutes.) Tarif plein 15 euros – tarif réduit : 10 euros – gratuité sous conditions. https://www.maisonatelierlurcat.fr/

4 Villa Seurat, les Nautes de Paris, Marie-Christine et Dominique, nous y étions en juin pour la réouverture de la Maison-Atelier Jean Lurçat.

En 2024, nous étions au Musée Hyacinthe Rigaud à Perpignan pour la grande exposition : La terre, l’eau, le feu, l’air (voir notre article suivi de la vidéo de l’entretien avec Pascale Picard, directrice du Musée et co-commissaire)

En 2021, avant le début des travaux, nous avons eux la chance de visiter la maison (voir la vidéo de Dominique Germond entretien avec Xavier Hermel)

Commentaires

Laisser mon commentaire

Notre boutique en ligne

Boutique

Les libraires partenaires

Recherche