Chanson

Brassens, délit d’amitié par Louis Nucéra, préface Bernard Morlino

Alors que Les Nautes de Paris vous invitent à venir chanter avec l ‘Acagl 14, place Basch, cet ancien habitant du 14e, le dimanche 17 octobre de 14h à 18h. Nous avons lu cet ouvrage qui pourrait vous intéresser.

Ce disque reprend moins : « Le mauvais sujet repenti » et « la file indienne » les titres des années 52-55 du disque des éditions Ray Ventura.

En cette année de centenaire de Georges Brassens, les articles, souvenirs du journaliste Louis Nucéra consacrés à son ami viennent d’être réédités, réunis par Bernard Morlino avec un cahier central de photographies.

Le chanteur venu de Sète nous a quitté le 29 octobre 1981. Il était né le 22 octobre 1921, il aurait eu 100 ans.

Il avait fait ses premiers pas chez Patachou, en janvier 1952. Elle enregistrera Patachou chante Brassens en décembre de la même année.

Le jeune journaliste lui, il l’a rencontré pour la première fois en 1954 à Nice. En 1955, Europe 1 diffusait Le Gorille. Les deux amis vont se retrouver pour une série de 20 émissions d’une demi-heure diffusées sur RTL à partir du 28 janvier 1974 à 14h30. 

Le parapluie succès du film « Rue de l’Estrapade », sorti le 15 avril 1953

Parce qu’on chantait chez lui, il aimait la chanson, plus particulièrement Ray Ventura et Mireille qu’il fera passer en première partie à Bobino pour ses cinquante ans de chansons (3 mars 1967).

Mais aussi Jacques Brel qui a été son voisin au Méridien, Charles Trenet le poète, Paul Misraki le parolier, Barbara qu’il motiva et Boby Lapointe qu’il accompagna et soutiendra.

Il collectionnait aussi les disques de Jean Sablon, Jacques Pills et Georges Tabet, Ray Venture et Mireille.

En 1954, il obtient le grand prix du disque Charles Cros pour Le parapluie chanté par Daniel Gélin dans le film, de Jacques Becker Rue de l’Estrapade.

L’impasse Florimont, Paris 14e, était le rendez-vous des Copains dont Fred Mella le chanteur des Compagnons de la chanson, Michel Simon, Raymond Devos, Boby Lapointe, Lino Ventura avec lequel il faisait le concours des meilleurs spaghettis, Émile Miramont dit Corne d’Auroch ami d’enfance et bien sûr son contrebassiste Pierre Nicolas né dans l’impasse.

En 1967, ses amis ont eu le projet de le faire entrer à l’Académie française, parrainé par Marcel Pagnol, avec l’appui de Joseph Kessel, Marcel Achard, Maurice Genevois qui était secrétaire perpétuel depuis 1958 et le restera jusqu’en 1974. Sa candidature était en bonne voie. Mais il a refusé énergiquement.

Novembre 1966, il écrit la Supplique

Il recevra cependant cette année-là le grand prix de Poésie de l’Académie française. Claude Sarraute écrira dans le Monde « Il chante l’amour, la mort et l’amitié à sa façon, reconnaissable entre toutes, qui est celle d’un merveilleux artisan de la langue française… » Jacqueline Pagnol était venue apporter la nouvelle, au Méridien où il s’était installé après avoir quitté l’impasse Florimont. Les amis présents trinquèrent après avoir emprunté des verres au voisin l’illustrateur Peynet.

Sa Supplique pour être enterré à la plage de Sète était difficilement réalisable. Le cimetière de Paul Valéry n’est pas le sien. Alors même si son caveau de famille, hélas n’est pas tout neuf , il est sa dernière demeure. Pour respecter un de ses souhaits, L’association sétoise Les copains d’abord a planté, pour le 15e anniversaire de sa mort, un pin parasol au-dessus de sa tombe au cimetière le PY, face à l’étang de Thau.

248 pages, nouvelle édition augmentée 2021, Archipoche, imprimé par Bussière à Saint-Amand-Montrond (Cher). Prix: 7,95 euros

A suivre la vidéo préparée pour l’événement :

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