Beaux-Arts

Jean Anguera nous emmène dans son Archipel sur les pas de l’homme

Le visage de l’homme jusqu’à la plaine

Du 22 novembre au dimanche 11 février 2024, à Issy-les-Moulineaux, à la Médiathèque centre-ville et au Musée français de la carte à jouer ARCHIPEL du sculpteur Jean Anguera, vous attend.

L’artiste a réuni sculptures, dessins textués et livres manuscrits tout au long d’un Archipel qu’il nous invite à parcourir.

Né dans une famille d’artistes sculpteurs, fils de Pierrette Gargallo et petit-fils de Pablo Gargallo, Jean Anguera a grandi en modelant dans un environnement de sculptures.

Il s’est formé aux beaux-arts et à l’Architecture.

Il suivra des cours dans l’atelier de César où il rencontrera Laure de Ribier qui deviendra son épouse.

 » A partir de 1978, il se consacrer entièrement à la sculpture et au dessin, il retiendra de l’enseignement de l’architecture l’apprentissage d’un langage rigoureux et les rapports entre intériorité et extériorité qu’il transposera dans l’imaginaire de sa sculpture.

Jacques Bosson, architecte-scénographe, ainsi que le comédien Jacques Lecoq et le sculpteur Gérard Koch influenceront les recherches formelles de sa sculpture. » (extraits de son portrait : www.academiedesbeauxarts.fr/jean-anguera) « 

L’architecte dessine le paysage. Le sculpteur modèle l’homme intimement lié au paysage.

Méditations autour de l’image de l’homme étroitement lié à la nature

Le sculpteur donne alors naissance à « l’homme en marche » devenu un « homme paysage », L’homme jusqu’à la plaine. Immobile, il devient une île de l’Archipel.

Il modèle l’argile puis passe à la résine polyester avant que les œuvres soient coulées en bronze.

Le Musée de la carte à jouer propose depuis le 22 novembre 2023 et jusqu’au 11 février 2024, Archipel, un dialogue de Jean Anguera avec Matisse, Rodin et Jean Dubuffet

Ici la Maquette de la Tour aux figures (1986) de Jean Dubuffet et L’Homme jusqu’à la plaine (2012) de Jean Anguera

Le corps de l’homme s’unit au paysage devient indissociable de l’image de l’homme, celui de la femme est tissé.

Il modèle au cœur des collines et des plaines, le corps féminin qui devient une Femme tissée à la plaine. Elle l’inspire devient, une île. Un rivage prend forme qu’il modèle : Femme assise, rivage ou encore Femme assise, plage & falaise (2016) mais aussi Femme assise tissée à la plaine ( V1 et V2 2018)

Il dialogue avec les poètes et les écrivains car celui qui sculpte mais aime aussi dessiner et peindre : www.academiedesbeauxarts.fr/jean-anguera« le dessin peut dire tout ce que la sculpture ne peut pas dire…Cela fonctionne de manière inversée. »

Portraits de Salah Stétié

Le poète et essayiste Salah Stétié est l’auteur de :« Jean Anguera, sculpteur de l’impalpable » (2011) une monographie illustrée de photographies de l’artiste.

A la médiathèque centre-ville d’Issy-les-Moulineaux est présenté l’autre volet d’Archipel et de son activité artistique.

Michel Butor écrit et Jean Anguera dessine, ou l’inverse,
une rencontre

 La Collection « Mémoires » d’Eric Coisel réunit des livres d’artistes unissant des peintures d’artistes et des textes d’écrivains et de poètes. Ainsi vous pourrez saisir cette autre facette de Jean Anguera, des pages peintes avec des textes de Michel Butor, au rez-de-chaussée. Une performance sera proposée le samedi 27 janvier 2024, 15h. par Jean Anguera, Joël Bastard et Eric Coisel…

Un autre projet éditorial « Le chemin vers soi » est accroché à l’étage.

Il est né de « quelques dessins de paysages simples, sans direction, réalisés par pur plaisir… et de l’idée de Patrick de Carolis, d’un texte qui les réunirait » indique Jean Anguera.

Il voisine avec quelques sculptures. L’Inconnu dans l’Atelier (2000) Fauteuil 19 rue Bergasse (2007) Paysage rouge (2000), Femme assise tissée à la plaine (2009)

En 2012, l’Académie des beaux-arts lui décerne le Prix de Sculpture de la Fondation Simone et Cino del Duca pour l’ensemble de son œuvre. L’année suivante, il est élu membre de l’Académie des beaux-arts au fauteuil de François Stahly. Il a été Président de l’Académie pour l’année 2020.

Archipel témoigne de la thématique centrale dans son œuvre : celle du paysage qui unit l’homme qui marche jusqu’à la plaine et la femme tissée à la plaine devenue une des îles de son archipel.

Lorsque l’homme n’est plus en marche, il devient lui aussi une des îles réunies pour cette exposition.

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