Danse

Bibliomania nous invite au voyage… Petit tour du côté de l’Amérique latine

Les Argentins ont bonne presse à Paris. La station de métro Obligado a été baptisée Argentine en 1948, après la visite d’Eva Peron en 1947. L’Argentine nous apportait son aide alimentaire.

Ne cherchez plus le salon du livre et des papiers anciens du côté de la porte Champeret, le salon Bibliomania s’est désormais installé entre la gare de Lyon et Bastille, à proximité du bassin de l’Arsenal, au 10 boulevard de la Bastille, à l’ancienne adresse de la célèbre Maison Rouge. Bibliomania, salon du livre, des papiers anciens, de toutes collections et Antiquarian Fair semblent avoir quitté définitivement l’espace Champerret. L’événement a été préparé avec soin par Eka Organisation, dont Les Nautes de Paris sont partenaires. Le salon va se dérouler, boulevard de la Bastille, du 22 février au 1er mars sur le thème du voyage, de 11h à 19h, et le dimanche 1ermars de 11h à 17h.

Nous avons choisi de faire un petit tour du côté de l’Amérique latine vue de Paris, grâce aux partitions en petit ou grand format que vous pourrez retrouver sur les stands des exposants.

L’Amérique latine inspirait les musiciens des bals populaires parisiens. leurs danseurs au début du XXe siècle n’avaient pas les moyens de voyager et beaucoup ne quittaient pas Paris. Ils s’étourdissaient avec des sons « exotiques » qui les transportaient le temps d’une soirée ou d’un après-midi de l’autre côté de l’Atlantique où le soleil brille en permanence pensaient-ils.

Le Balajo a conservé son décor conçu par Henri Mahé évoquant l’Argentine de Carlos Gardel et inauguré par Mistinguett en 1936.

D’Argentine venait le tango. Mistinguett le faisait découvrir à Paris dans les années 1910. Le maître de cette danse sera sans conteste l’Argentin Carlos Gardel (né à Toulouse). Il a séduit son pays avec sa voix si particulière avant de séduire les salons chics parisiens ainsi que les dancings populaires de toute la planète. Parmi ses titres les plus célèbres « Adios Muchachos »a connu une version française, et une adaptation toute parisienne réalisée par Lucienne Boyer sur la musique de Sanders. La Salle du Balajo, rue de Lappe a été dédiée à sa mémoire en 1936, le bandonéon y a été remplacé par l’accordéon.

Editions Triomphe

Voyager sans quitter Paris, pour les plus timides et les plus fauchés cela était donc possible.

Les danses venues d’Amérique latine, faisaient tourner les têtes au son des Habaneras, Paso-dobles, Cha cha cha, Rumba, Milonga, Salsa…  le tango du Rio de la Plata qui n’est qu’improvisation rencontrait un succès certain. 

A Paris, les éditeurs de partitions suivaient de près toutes les nouvelles danses venues de l’autre côté de l’Atlantique et inscrivaient sans relâche de nouveaux titres aux rythmes ensorceleurs.

Un succès d’après-guerre de SEMI

Les éditions musicales Triomphe, 51 Boulevard Saint-Jacques (Paris 14e), étaient sur ce créneau et elles offraient des partitions qui séduisaient les musiciens avec des visuels convaincants. Comme Le « Nouveau mambo » de M. de Curtis « Une douce folie » ou la « Guaracha de Paris » de P. Lorca « Un vrai tourbillon de papillons… Mieux que la samba elle nous a éblouis… » (Partition illustrée par R. RIEHL). Au catalogue de ce petit éditeur, des tangos, des pasos mais aussi quelques succès aux sonorités africaines comme la partition « La Conga- Les Bongos » indiqué comme (Boléro-Afro) .

Musique d’Henri Salvador et texte de Moustache pour cette biguine

« Pedro Gomez » est une chanson de la Libération de Paris, 1944-1945. De nombreux musiciens sud américains viennent faire danser les Parisiennes. Lui nous raconte dans sa chanson qu’« Il  vient de Bahia – en emportant sa petite Couica – et tous les instruments qu’il faut là-bas – Pour bien accompagner la Samba.. »

Cuba et les Antilles créoles ont leurs danses comme la Biguine qui appartient à leur histoire. On dit que la Biguine était connue avant l’abolition de l’esclavage. Henri Salvador chantera en 1970, une biguine « Tant pis pour Paris », «  Partons pour la Martinique, vers le soleil des tropiques – On rêve tout éveillé – On s’aime sous les cocotiers…. »

Dans les années 1960 venue de Saint Domingue arrivera la Bachata une danse sensuelle, mélange de Meringue, Boléro, Cha cha cha  … On peut toujours la danser au Balajo…

Entré    5 € – Gratuit: enfants (- 18 ans) / étudiants / handicapés

 INVITATIONS GRATUITES SUR www.bibliomania.paris

Documents : Les Nautes de Paris


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