Animaux

Le parc zoologique de Paris fête les cinq ans de sa réouverture

Après les trois journées de festivités pour l’anniversaire de ses cinq ans en avril 2019, le parc zoologique annonce le retour des nocturnes les jeudis, de juin à mi-août, avec deux soirée spéciales Silent Zoo jusqu’à 1h du matin. 

Les girafes véritables sentinelles du parc
Le marabout vit dans la plaine africaine avec les girafes.

Les girafes veillent, véritables sentinelles du parc qu’elles n’ont jamais quitté. Même pendant les travaux qui ont débuté en 2011, elles étaient présentent. Des girafons sont nés pendant cette période. En 1931, lors de l’exposition coloniale installée dans le bois de Vincennes, des animaux sauvages avaient été réunis dont quatre girafes. 

La première girafe européenne est arrivée en Italie, en 1486, à la cour de Laurent de Médicis. En France, notre première girafe arrive à Marseille, en novembre 1826, un cadeau à Charles X offert par le vice-roi d’Egypte Méhémet Ali. Le pont du bateau qui l’a transportée a du être ouvert pour qu’elle sorte la tête. Elle y passera l’hiver et rejoindra la capitale à pied, en mai 1827. Cet animal connu plus tard sous le nom de Zarafa vécu jusqu’en 1845 à la ménagerie du Jardin des plantes. Son corps empaillé est au Muséum d’histoire naturelle de La Rochelle.

Le Grand Rocher, espace d’escalade pour les 5 ans

Le Muséum national d’histoire naturelle ouvrira, en 1934, le zoo de Vincennes. Le clou de l’installation était le Grand Rocher avec ses deux escaliers et sa plateforme construit entre 1932 et 1934. Il sera fermé en 1982 et rouvrira en1997, mais le parc dans son ensemble a vieilli. Il fermera en 2008 pour rouvrir, totalement transformé, en 2014.

La grande serre tropicale

Les ibis de la serre tropicale
Le ara hyacinthe était là en 2014. Son espérance de vie est de 50 ans.

La serre tropicale, une grande bulle de verre de 4000m² restitue l’atmosphère et la végétation de la forêt guyanaise et malgache. Les oiseaux y sont en totale liberté. Attention au ras du sol des tout petits oiseaux font des arrêts aux pieds des visiteurs comme le minuscule foudi rouge, petit moineau malgache.

Arazi le saki barbu appartient à une espèce arboricole de Guyane

Chaque année de nouvelles espèces arrivent et d’autres ne sont plus représentées. En 2018, le parc a enregistré 68 naissances, 265 arrivées et 130 sorties. Ainsi en octobre 2018, un couple de tatous à 6 bandes, Digger et Halli venus de deux zoos britanniques ont rejoint la grande serre.

Dans la zone Patagonie

Un guanaco cousin du lama
Les lièvres de Patagonie, les maras

Cette région entre le Chili et l’Argentine est bien représentée ici avec les lièvres de Patagonie, les maras qui ressemble à de gros lièvres, rapides pour leur taille, 70 cm et de 9 à 15kg, ils peuvent faire des sprints à 50 kms/h sur de courtes distance. Ils sont installés avec les guanacos cousins du lama. Les visiteurs qui accompagnent des enfants aiment rappeler avec humour qu’il ne faut pas s’approcher trop près. « Il pourrait cracher comme il le fait sur le capitaine Haddock dans les aventures de Tintin ».

Les nouveaux

Cinq nouvelles espèces arrivent en 2019. Un couple d’Otaries à fourrure australe a rejoint la biozone Patagonie en début d’année. En avril, un groupe de coatis Roux vient de s’installer, dans la biozone Amazonie-Guyane. En juillet, Des suricates et des otocyons arriveront dans la biozone Afrique. En octobre, un blob, un organisme unicellulaire sera introduit dans le vivarium de la zone Europe. Pour décembre, un requin-bambou est prévu, pour la biozone Madagascar. 

les coatis roux sont arrivés en avril 2019

Les coatis qui viennent d’arriver vivent en groupe dans un environnement arboricole, ils émettent des sons spécifiques en cas de danger. L’enclos qu’ils partageront désormais avec les chiens de prairies qui vivent au ras du sol a été réaménagé avec des petites cabanes, des structures verticales.

L’Europe

Le loup Enrique est le dominant et tient la vedette.
Un vautour percnoptère

Ils sont trois loups ibériques Diego, Enrique et Gordo, mais l’un d’entre eux tient la vedette et garde la pose pour la joie des plus petits. Un peu plus loin la volière des rapaces réunit vautour fauve, vautour percnoptère et milan royal

Des naissances

Au 31 décembre 2018, le parc abritait 48 espèces de mammifères, 64 d’oiseaux, 29 de serpents, lézards et tortues, une vingtaine d’amphibiens, 23 sortes de poissons et une dizaine d’espèces d’insectes, arachnides et crustacés. Il y a eu 41 naissances parmi les mammifères et 24 parmi les oiseaux et du côté des poissons, 3 raies d’eau douce. 

Simara et Aloha, la mère et la fille

Parmi les mammifères, la femelle jaguar Simara (5 ans) a eu sa première portée avec Aramis (9 ans). Deux femelles Aloha et Lenca sont nées en juillet 2018. Lenca est morte en janvier. Aloha restera un ou deux ans avec sa mère avant de rejoindre un autre zoo. Le jaguar fait l’objet d’un programme spécifique. Il n’y a en Europe que 8 couples de jaguars dans 8 zoos qui ont pu se reproduire.

 « Les animaux présentés sont à 99% nés en captivité et nous veillons sur leur reproduction. Aucun animal n’est prélevé dans la nature, »  rappelait Alexis Lécu, directeur scientifique et vétérinaire du zoo, lors de la réouverture en 2014.

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