Issey Miyake crée à partir d’une feuille de papier des modèle qui deviendront des robes mais aussi des luminaires… à découvrir sur place.
Le leafbed, ce lit de camp modulable en carton (ci-dessus) est dédié à l’hébergement d’urgence lors de catastrophes naturelles, il peut se transformer en table, tabourets, lits de différentes tailles.
Designers, inventeurs, industriels vont sur de tels projets à l’essentiel. « Nous travaillons aujourd’hui avec une gomme, effaçant le superflu, » souligne le designer Frédéric Lecourt commissaire, avec Antoine Fenoglio, de l’exposition : « Invention/Design ; regards croisés », du 2 juin 2015 au 6 mars 2016, au musée des Arts et Métiers, à Paris.
La semaine du festival du Design : D’Days, à Paris et hors Paris s’achèvera le 7 juin 2015. La chapelle du musée des Arts et Métiers accueille durant cette période : le Tryptic d’Alexandre Echasseriau, lauréat 2014 des Audi Talents Awards, dans la « catégorie design ». Mais, pour ceux qui veulent en savoir plus sur le Design, le musée a initié l’exposition élaborée par les fondateurs du studio Sismo.
Voir, comprendre
Les lampes évoluent et trouvent de nouvelles formes avec l’arrivée des LED, des diodes dites OLED.
Des fusées au 1/5e.
Cette exposition donne à voir et comprendre le rôle que joue désormais le designer dans la conception de biens de consommation qu’il fait évoluer ou d’objets de haute technologie. Il est à l’origine de vraies créations, de projets audacieux ou de solutions répondant à un contexte spécifique. Il donne forme aux inventions et les matérialise.
Le designer est devenu plus efficace, plus libre ce n’est plus un rêveur qui agissait sur la peau des objets. Son métier et désormais associé à celui de l’inventeur. « Le design aujourd’hui n’est pas la mise en forme d’une esthétique mais bien celle d’une intelligence ».
Cette marmite de Papin (1680-1681) est l’ancêtre de nos cocottes minute. (collection des Arts et Métiers).
Lorsque les fibres de plastique se recyclent dans un chaudron à barbe à papa, des objets peuvent ainsi être réalisés à partir des fils de laine plastique Polyfloss obtenus.
Les objets présentés ici proviennent pour : 1/3 des collections du musée des Arts et Métiers, 1/3 des collections du Centre Pompidou et 1/3 de collections particulières dont celle du Sismo.
« Il est plus facile d’avoir certains objets en collection, comme le premier Walkman que de chercher à les emprunter », précise Frédéric Lecourt.
Photos et vidéo : Dominique Germond
Production : Les Nautes de Paris
Laissons les deux commissaires, fondateurs du studio Sismo, nous parler tour à tour de cette exposition :
