La Maison du Barreau accueillait la deuxième édition du salon du livre du Barreau de Paris, le mercredi 12 novembre. Au programme, une vingtaine d’auteurs et le premier prix du livre politique du Barreau de Paris 2014.
Le prix a été décerné à l’ouvrage de Pierre Joxe : « Soif de justice ; Au secours des juridiction sociales» (ed. Fayard).
1er prix du livre politique du Barreau de Paris
Avocats, magistrats, journalistes de la presse juridique tous passionnés de mots, d’histoires humaines, au service de la Justice aiment sortis de leur environnement quotidien raconter à leur tour sur des modes plus ludiques des histoires plus personnelles où ils livrent une part d’eux même de leurs croyances, de leurs passions. Ils passent de la parole à l’écrit, du mot à la lettre. Ces gens de robe sont aussi des gens de lettres.
La parole est à l’avocat…
Ils sont plus nombreux qu’on ne croit à s’adonner à cet exercice et le nombre des participants devrait augmenter d’année en année, car n’oublions pas que ce salon est ouvert au public et qu’il se déroulera à la même période l’an prochain.
Thierry Chevillard et Thierry Illouz.
Nous avons ainsi découvert des romans, des essais, des récits, des bandes dessinées, des pièces de théâtre. Thierry Illouz qui avoue une préférence pour le théâtre, mais qui écrit aussi des chansons, présentait son premier roman : « La nuit commencera » (Buchet-Chastel) ; « un procès criminel vu par la mère du criminel ». Il avait pour voisin Thierry Chevillard auteur de : « Sept tableaux de la vie d’une call-girl » (édition Léo Scheer).
L’architecture et l’histoire étaient bien représentées avec, notamment, l’historien de L’architecture de Paris, Etienne Madranges qui vient de publier et d’éditer « Les Anges de Paris, Sentinelles de Vie ».
Etienne Madranges, historien du Palais de Justice de Paris.
Les livres juridiques pratiques ou liés à des questions d’actualité étaient aussi présents.
David de Stefano et Sanjay Mirabeau.
comme l’ouvrage de David de Stefano et Sanjay Mirabeau « Interdit de Rire ; l’affaire Dieudonné par ses avocats ».
Daniel Soulez Larivière.
Les questions d’éthique étaient abordées avec : « La Transparence et la vertu ; du bon usage du secret » (Albin Michel) de Daniel Soulez Larivière ; une réflexion sur cette profession car il faut : « Expliquer dans un monde de plus en plus manichéen, où on est, où on va ; pour chaque affaire nous devons montrer l’entrée et la sortie… »
Bernard Gasco, à ses côtés Cléopâtre Bellosride.
Derrière ces écrivains se cachent aussi des artistes, dessinateurs, peintres, sculpteurs, photographes, comme Bernard Gasco qui réalisent les œuvres qui illustrent les couvertures de chacun de ses titres sur lesquels nous reviendrons.
Jean-Paul Albert.
Jean-Paul Albert, président de la Cour d’Assise, qui a aussi participé au salon du livre de Jeunesse de Montreuil a écrit pour les éditions Fleurus, un album de la collection « Grande imagerie » sur « la Justice », l’ouvrage en est à sa seconde édition ; la première édition s’est vendue à 12 000 exemplaires. En janvier sortira dans la même collection « La République »…
Emmanuel Pierrat
L’instigateur de ce salon, conservateur du Musée du Barreau de Paris, Emmanuel Pierrat présentait quant à lui ses trois derniers ouvrages : « Les Arts premiers pour les nuls » (First), Peau d’Ane « , avec Rosalie Varda-Demy (La Marinière) et « Cent Chansons censurées« , avec Aurélie Sfez (Hoëbeke).
reportage photo : Dominique Germond
