Photos et dessins de Paris

Fotofever propose sa technique pour collectionner

Couverture du fotobook et de l’affiche, photo de Daisuke Takakura, de sa série Monodramatic, présentée sur le stand de la galerie japonaise Tezukayama (stand A11).

Couverture du fotobook et de l’affiche, Daisuke Takakura, série Monodramatic, stand de la galerie japonaise Tezukayama (stand A11).

Vous avez trois jours pour découvrir la quatrième édition de Fotofever Paris au Carrousel du Louvre, du 13 au 15 novembre 2015, de 11h à 19h30 vendredi et samedi ; dimanche jusqu’à 19h.

Quatre-vingt galeries internationales s’y sont données rendez-vous pour notre plus grand plaisir, et espèrent vous voir gagnés par la fièvre photographique.

Elles attendent les amateurs et veulent séduire les futurs collectionneurs de photographies.

 

« La valeur d’une œuvre d’art ne vient pas de son unicité mais du processus artistique et des questions qu’elle soulève » soulignent, les organisateurs, Cécile Schall créatrice de Fotofever et Pierre Naquin directeur d’Art Media Agency (AMA). Le tirage photo est rarement unique, mais s’inscrit ici dans des éditions à tirages limités, au maximum 30 exemplaires.

Série Atmosphère à Venise (2015) de Claudio Argentiero, président des archives photographiques italiennes, l’AFI (stand A4), organisateur du Festival Photographique Italien. Il présente trois techniques différentes, numérique, infrarouge, et lightbox pour trois séries différentes.

Série Atmosphère à Venise (2015), lightboxes de Claudio Argentiero, président des archives photographiques italiennes, l’AFI (stand A4), organisateur du Festival Photographique Italien.

Un guide Collectfoto distille renseignements pratiques et conseils pour ceux qui veulent débuter « leur collection ». Selon certains études faites de l’autre côté de l’Atlantique, la moyenne des acheteurs se situerait entre 35 et 55 ans… Une sélection d’œuvres pour débuter sont proposées à moins de 1000 euros, c’est l’offre étiquetée « start to collect ».

Art to Be Galerie (B14) a accroché le travail onirique de Germain Plouvier à la limite du fantasmagorique avec des effets miroirs, des symétries, des lignes de fuite, ou d’entrée, détails d’architectures, entre nuit blanche et nuit noire, ça fonctionne.

Art to Be Galerie (B14) a accroché le travail onirique de Germain Plouvier à la limite du fantasmagorique avec des effets miroirs, des symétries, des lignes de fuite, ou d’entrée, des détails d’architectures, entre nuit blanche et nuit noire… ça fonctionne.

Les séries prévalent donc et nous permettent de mieux comprendre le travail de recherche de chaque photographe.

Eric Ceccarini : "Painters Project"

Eric Ceccarini : Painters Project.

 

Eric Ceccarini  poursuit son Painters Project, 100 photos pour 100 peintures. Un travail inachevé qui se construit à la suite de rencontres du photographe ave un peintre et un modèle qui ne sont pas toujours les mêmes. A voir galerie Hegoa (stand B5).

Eric Ceccarini développe son « Painters Project », 100 photos pour 100 peintures. Un travail en trois partitions celle du photographe, celle du peintre et celle du modèle. A voir galerie Hegoa (stand B5). L’artiste devant ses photos en compagnie de Pascal Goosens

Eric Ceccarini devant ses photos en compagnie de Pascal Goosens.

Achat placement ou achat plaisir ?

 

La technique joue un rôle essentiel. Chaque photographe explore ses propres pistes, mixe les process de prises de vues et de tirages : argentique, numérique, lightbox, polaroid, peinture, 3D, effet miroir, animation, flou… varie les supports : papier baryté, papier japonais Washi, Dibond, gomme bichromatée, papier Fine Art, bâche, verre… et se spécialise, affine sa signature, son style.

Le stand de Tendance floue réunit Alain Willaume, Bertrand Meunier, Caty Jan, Denis Bourges, Flore- Aël Surun, Gilles Coulon, Mat Jacob, Meyer, Olivier Culmann, Pascal Aimar, Patrick Tourneboeuf, Philippe Lopparelli, Thierry Ardouin et fête ses 25 ans. (F1)

Le stand de Tendance floue réunit Alain Willaume, Bertrand Meunier, Caty Jan, Denis Bourges, Flore-Aël Surun, Gilles Coulon, Mat Jacob, Meyer, Olivier Culmann, Pascal Aimar, Patrick Tourneboeuf, Philippe Lopparelli, Thierry Ardouin et fête ses 25 ans. (F1)

De nouveau courant comme la « Métaphotographie » se crée et est à découvrir sur le stand de la galerie Intuiti (A12). Le prix photo fotoprize éclaire d’un coup de flash le travail de la jeune photographe Juliette Andréa Elie pour « Fading landscape » (stand F11). A proximité vous découvrirez l’exposition préparée par Agathe Gaillard « Dans la rue » (stand F10).

Métro Blanche, 1935 de Roger Schall, stand de la Galerie Argentic ouverte en janvier 2015 par Eric Boudry, 43 rue Daubenton, Paris 5e par celui qui avait fondé en 2006, le site argentic.fr (B10). Cette galerie est dédiée à la photo humaniste. Rappel des premières expositions : Paris la Nuit – Roger Schall ; Souveraines de Pierre de Vallombreuse.

Métro Blanche, 1935 de Roger Schall, stand de la Galerie Argentic ouverte en janvier 2015 par Eric Boudry, 43 rue Daubenton, Paris 5e par celui qui avait fondé en 2006, le site argentic.fr (B10). Cette galerie est dédiée à la photo humaniste. Rappel des premières expositions : Paris la Nuit – Roger Schall ; Souveraines de Pierre de Vallombreuse.

 

A découvrir la série  Chaise mentale de Philippe Soussan (F3), collection « chairs » de Galila Barzilaï-Hollander (photo d’ouverture de cet article avec une mise en situation de l’affiche de cette 4e édition).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reportage photos : Dominique Germond.

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