La 31e édition du Festival de Photoreportage amateur se déroule du 30 août au 13 septembre 2025, avec le concours des commerçants de la ville de Perpignan. L’association du Off de Perpignan a réuni les photographes désireux de participer et contacté les commerçant prêts à les recevoir.
Le festival OFF jusqu’ici à l’ombre du grand rendez-vus professionnel international du photojournalisme Visa a changé d’identité visuelle et veut affirmer un message identitaire fort avec :
Objectif Image Pays Catalan.
Il réunit toujours les amateurs et occupe comme chaque année le Centre ville. Pour cette édition, il dispose de 88 lieux partenaires et propose ainsi 110 expositions. Nous n’en évoquerons que quelques unes.

Des affiches dispersées dans la ville annonçaient comme celles ci-dessus, quelques expositions ici celle de Marie-France Ribes à propos des Contrées Himalayennes au CRCA Catalogne et celle de Max Rebotier Dans l’intimité d’Essaouira à l’agence Havas Voyages place Arago.

Place de la Loge où se trouve l’Office de Tourisme de la ville qui annonçait Visa, on pouvait découvrir une exposition du Off.


Le reportage de Vicenç Semper présenté par l’office du Tourisme date de 1992. Il témoigne de l’existence de cette autre ville « L’Altre ciutat » qui s’était installée sous l’autoroute C68, non loin de Barcelone. Sa population a du déménager à l’heure où de préparait les Jeux Olympiques de 1992, dans la deuxième ville d’Espagne, la capitale économique et administrative de la Catalogne.


Certains lieux se prêtent à cette démarche comme la Galerie Vauban du passage Rive Gauche qui accueille trois expositions :
– Le Club Photon pour l’exposition Duos urbains ;
-Les membres d’Isophoto St Estève (66) ont travaillé sur l’idée du Graphisme tel qu’il le voit dans leur quotidien.
et
-Julie Pépin avec Jorge, la mort du Pape en Argentine, évoque l’émotion vécue en Argentine le lendemain du 21 avril 2025, jour de la mort du pape François. Une messe était célébrée le 22 avril à la grande cathédrale de la Plaza Mayor de Buenos Aires.
Sur le quai, le restaurant Le Vauban accueille le reportage de l’ambassadeur du festival, un vrai fidèle du OFF depuis 2000, Maurice Cuquel : Sahraoui : retour sur terre ? montre l’atterrissage dans le monde du réel du peuple Sarahoui qui avait rêvé d’indépendance et se retrouve dans des camps entre le Maroc et la Mauritanie depuis le départ des Espagnols en 1975.



L’Atelier photo MGB, 1 rue du Temple, nous emmenait sur le parcours dans le département de la petite Liseuse de François Jorge : La Liseuse du 66.
Un exercice qui faisait penser à d’autres expériences, notamment une chaise photographiée dans de nombreux endroits et plus près de nous, au cinéma, le nain de jardin d’Amélie Poulain.
La Médiathèque, rue Émile Zola, un peu plus haut dans la ville, a accroché le témoignage d’INSPAI sur le flot de touristes, notamment les fans de croisière en méditerranée qui à leurs yeux ont fait un Barcelone parc thématique.


Rue des Marchands, La Chaise Longue avait accroché des photos de la chapellerie de Montcapel. Elle est la dernière en France à fabriquer des chapeaux depuis la laine jusqu’au chapeau fini. Ils sont à Montazel dans l’Aude. Photos signées Berga : Montcapel. Le commerçant en profitait pour nous rappeler que nous fêtons cette année les 50 ans d’Hello Kitty.
La Couserie Créative, 5 rue François Marie Voltaire avait mis en vitrine les tirages en noir & blanc de Christian Izard, A la découverte des Moulins de Don Quichotte.

Le photo Club de Prades exposait à l’Herboristerie Moderne Moreau, Place de la République : Des serres au dessert à eux.
La Galerie Véronique Joguet, rue de l’Ange nous a offert une des plus belles expositions du Off avec Hommage préparé par le Parrain de l’édition 2025 Franck Desplanques rédacteur en chef de l’émission : « Rendez-vous en terre inconnue ». Nous plongeons dans le quotidien de communautés que nous découvrons. Elles vivent à l’écoute de la Nature et tentent de conserver leurs us et coutumes.

En Indonésie, à Matotonan au village des Mentawaï, le gouvernement les a logé dans des petites maisons individuelles remplaçant leur maison collective l’Uma et transformant leurs acquis culturels avec l’éducation, l’Islam pour remplacer l’animisme et la modernité.

L’inquiétude sur leur devenir gagne le chamane qui a suivi une formation complète de Sikeiri. Pour Aman Reun la jungle représente le monde des Esprits qu’il craint et vénère. Il maîtrise la connaissance des plantes, des racines, des écorces et des fruits de la forêt à laquelle ils sont reliés.

Les couleurs sont importantes : le rouge représente la puissance et le jaune la couleur de la protection, la forêt est tout pour eux. Dans cette exposition on découvre également les peuples Afar d’Éthiopie, Inughuit du Groenland et Kogis de Colombie. (la revue Natives propose un numéro double de 244 pages qui sert de catalogue à l’exposition)


Le 15 quai Vauban Décors et Lumières a intégré le travail d’Elviranka : Composite inside
à découvrir jusqu’au 13 septembre 2025…


