Droit et justice

Musée du Barreau de Paris : à propos d’audiences et procès

Catherine Leclercq nouveau membre du Conseil de l'Ordre, une habituée des conférences mensuelles

Catherine Leclercq nouveau membre du Conseil de l’Ordre, une habituée des conférences mensuelles

Mercredi 7 décembre 2016 à 18h30, Emmanuel Pierrat conservateur du musée du Barreau rue du Jour (Paris 1er), ancien membre du conseil de l’Ordre, membre du Conseil national des Barreaux avait convié pour la dernière conférence du mois deux femmes qui connaissent les salles d’audience et en ont des approches différentes.

Ces conférences réunissent de nombreux professionnels: avocats, juges, juristes, enseignants, journalistes, étudiants.

Noëlle Herrenschmidt

Noëlle Herrenschmidt

L’expression « dessinateur d’audience » est souvent utilisée, mais Noëlle Herrenschmidt a choisi d’être une reporter-aquarelliste. Avec sa boîte de couleurs elle suit et a suivi des grands procès de crime contre l’humanité pour Le quotidien La Croix: Klaus Barbie à Lyon en 1987, Paul Touvier en 1994 à Versailles. Puis à partir de 1997 avec ses couleurs elle est dans les salles d’audience pour Le Monde: procès Papon à Bordeaux, sang contaminé, affaire Clearstream… Elle a publié Les Carnets du Palais de Justice (2015).

Emmanuel Pierrat le conservateur du Musée en animateur de cette conférence

Emmanuel Pierrat le conservateur du Musée en animateur de cette conférence

Parallèlement, pendant six ans, de jour et de nuit, elle a observé le cheminement de la loi. A l’Elysée, à Matignon, à l’Assemblée nationale, au Sénat, au Conseil d’Etat, au Conseil constitutionnel, elle croquait « Les coulisses de la loi ». Ce livre, était donc présenté au Musée du Barreau, le 7 décembre dernier.

Elle nous a parlé de sa manière si personnelle de participer au plus près de chaque procès afin d’en saisir les instants clefs. « L’aquarelle réduit les distances… Montre les gens… saisit un moment d’émotion qui passe dans les yeux d’un accusé… les contradictions …Dans les moments creux, je passe aux décors qui ne sont pas les même à Paris, Chicago ou en Australie… Les systèmes judiciaires y sont différents. »

Face à elle, Stéphanie de Saint Marc, maître de conférences en droit à l’Université Paris II Panthéon-Assas, elle a écrit une biographie de Nadar (Gallimard, 2010). Elle était là pour la sortie chez Bouquins des : Grands procès du XXe siècle.

Stéphanie de Saint Marc

Stéphanie de Saint Marc

Elle a choisi treize grands procès de la première guerre mondiale, elle début avec le procès d’Henriette Caillaux en 1914 qui a tué Gaston Calmette directeur du Figaro à la veille de la déclaration de guerre. Elle finit avec la guerre d’Algérie et « le procès des barricades » qui s’ouvre en novembre 1960 à Paris. Il est aussi question des soeurs Papin, Violette Nozière, Pierre Laval, Docteur Petiot, Mendès France, l’affaire Stavisky ou encore de Viktor Kravchenko. Elle présente chacun de ces grands procès à travers les sténographies des audiences dont elle publie de larges extraits et nous fait surtout entendre la voix des accusés.

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Ecoutons les raconter des salles d’audience, des procès

A suivre, l’intégrale de cette dernière conférence de l’année 2016

Production : les Nautes de Paris

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