Vie parisienne

Durant la Guerre 14-18, la vie au quotidien dans les rues de Paris

paris 14-18 image web.© C. Lansiaux-BHVP-Roger-Viollet

La galerie des bibliothèques de la Ville de Paris, 22 rue Mahler (Paris 4e) présente du 15 janvier au 15 juin 2014 :«La guerre au quotidien» ; une exposition de photographies prises par Charles Lansiaux, à Paris durant la Première Guerre mondiale.

Deux cents photos au format 10×15 cm, montées sur carton datées et légendées par l’auteur ont été sélectionnées par l’historien André Gunthert et l’équipe de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, puis agrandies par l’Atelier Boba (Paris 18e) afin d’être présentées au public.
Ces photos montrent la vie au jour le jour dans la Capitale, dans une scénographie qui s’accompagne d’affiches de l’époque.

Au jour le jour dans la Capitale

Les hommes sont partis au front avec enthousiasme, mais la guerre, celle qu’on croyait être la Der des Der,  la Grande Guerre s’est installée dans la durée. Souvent sans nouvelles, les femmes organisent la vie de tous les jours et vont devoir remplacer les hommes pour faire vivre leur famille et le pays. Elles  soignent et réconfortent les blessés qui auront connu les tranchées. Paris, loin du front semble calme ; les enfants dans la rue jouent aux poilus.

Un tendre, baiser au moment du départ; une mère silencieuse et sa fille,  elle s’est faite une écharpe au nom du journal qu’elles vendent dans les rues, car il est interdit de crier les nouvelles… Et puis, c’est le retour…

L’exposition s’organise autour de grands thèmes; Exodes : venus de Belgique et du Nord, les réfugiés peuplent Paris ; Défenses : avec les taxis Parisiens lors de la bataille de la Marne ; Partage de l’Information : la soif d’information est grande mais les actualités sont distillées avec prudence et impossibles à vérifier. Guerre des signes et signes de guerre : les veuves en noir. Les Soldats de retour : permissionnaires, blessés eux seuls peuvent raconter. Les Dommages : les bombardements aériens et enfin la Victoire.

(Photos de l’exposition :
En ouverture : Charles Lansiaux/BHVP/Roger-Viollet Charles Lansiaux, « Deux braves qui, bien que n’ayant qu’une jambe à eux deux, sont tout de même venus saluer les statues de Strasbourg et de Lille ». Photographie prise le 14 juillet 1915. Acquise par la BHVP le 4 mars 1916.

L’Affiche de l’exposition : Charles Lansiaux/BHVP/Roger-Viollet. Charles Lansiaux, « Un train qui vient du Nord, on aperçoit plusieurs familles épouvantées qui viennent demander asile à des parents qui sont dans la capitale ». Photographie prise entre le 20 et le 30 août1914. Acquise par la BHVP le 28 septembre 1914. )

Ci-dessous documents de la collection privée des Nautes de Paris :

14-18 07 copie
Carte postal d’un poilu, celui-ci a, au recto, modifié et complété la légende : « C’est à toi que je pense en ma tranchée obscure. C’est de ne pas te voir l’épreuve la plus dure. Je voudrai être auprès de toi. Je t’aime mon petit coeur chérie, je t’aime, je t’aime et t’embrasse follement partout. » 

Une chanson de Mauricet qui raconte les mésaventures d'un permissionnaire;
Chanson de Mauricet. 
Il  raconte les mésaventures d’un permissionnaire « C‘est joyeux et plein d’entrain/ que pour Paname il prit l’train ». Sa première visite est pour sa marraine de guerre… mais « Elle est moche et bancroche! ». L’aventure ne fait que commencer…

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